Comme une envie de monter sur la table pour danser...
Oui, ça m'a pris comme ça. En rentrant de chez le médecin avec Plumeau et sa bronchio, en écoutant la musique, j'ai eu envie de monter le son, de faire tourner ma jupe, boire, m'enivrer, raconter n'importe quoi, faire n'importe quoi, ne plus penser à rien.
Vous savez ces moments où tout vous parait insurmontable. et vous préférez penser à des choses futiles "tiens, est ce que j' aurai assez d'oeufs pour mes crêpes, c'est la chandeleur ", "tiens, où est ce qu'on peux écouter la compagnie créole, j'ai comme une envie de "ça fait rire les oiseaux...".
Tiens, si j'oubliais rien qu'une demie heure ce qui me tourmente tous les jours en ce moment !
Parce que même quand rien ne tourne rond, quand tout plante, quand tout devient difficile, quand on est parents il faut être disponibles pour ses enfants à tout moment. Présents, aimants, souriants. Etre là coûte que coûte même quand on ressent un besoin intense de souffler.
Parce qu'avoir des enfants ça complique tout et ça facilite tout à la fois. Ca fait revenir à des choses essentielles, ça évite de prendre le temps de se morfondre et s'effondrer, ça oblige à avancer. Un enfant ça complique les choses parce que parfois on aurait besoin de passer une bonne soirée à danser sur la table en braillant jusqu'au petit matin et que ça on ne peut pas toujours le faire...
Parfois on ne demande qu'une chose, c'est tout oublier pour quelques heures, les soucis, les problèmes de santé, les ennuis matériels, le quotidien, les responsabilités.... Tout oublier, tout envoyer valser. Et puis rire, chanter, hurler, glousser rien que pour se sentir bien un tout p'tit instant.
Mais non, parfois même ça, ce n'est pas possible
Alors, il ne reste plus qu'à s'enfiler le pot de nutella en culpabilisant de ne même pas savoir tenir un régime....
Pffffffffffffffffffffff................ et puis se faire une p'tite soca dance pour éliminer.