Give me five : 5 mois p'tit Plumeau
Ce mois-ci nous t'avons découvert encore différemment. Et nous avons appris à quel point tu étais devenu un bébé sage... Un petit baby caviar...
Après avoir vécu serré contre mon coeur pendant plusieurs mois, tu as vécu un peu plus loin de mes bras ces temps-ci.
Nous sommes aujourd'hui loin du nourrisson accroché constamment à mon sein, aujourd'hui tu ne le réclame plus que pour manger 4 fois par jour.
Tu dors 14 à 15 heures par nuit (je sais, y'a pas de justice, mais il fera une terrible two beaucoup plus puissante que les vôtres, aller, on peux se dire ça !).
Le reste du temps tu souris. Principalement à ton papa et à ta soeur (un peu moins à moi, mais après tout vous souriez à votre garde manger-vous?).
Tu babilles, tu vocalises.
Tu joues avec tes mains pendant des heures entières. Le pire : Je pourrais encore et toujours passer des heures entières à te regarder jouer avec tes mains. Oui, j'ai été livrée au père formant avec le mode "mère louve" inclus.
Tu te tapes des barres en regardant tourner ton mobile. (Un jour tu me donneras le nom du produit que tu inhale ou ingère pour être euphorique comme ça).
Tu te fous du père noël et de ses cadeaux comme de ta dernier body tâché. Et dire que nous avons écrit une lettre au vieux barbu pour toi, alors que tu ne rêves que de 3 pouces supplémentaires, des poitrines débordantes, des bras accueillants, des sourires réconfortants pour te combler.
Tu lances des regards complices à ta soeur quand elle t'appelle "mon petit chat-minou d'amour", qu'elle te dis "viens dormir avec moi, j'ai deux places dans mon lit". Tu sourcilles quand elle pleure parce qu'on lui dis que ce n'est pas possible.
Tu vocalises quand elle te dis "On va bientôt pouvoir se marier" et ton regard s'assombrit quand elle râle parce que le père formant lui dit que c'est interdit. Tes yeux pétillent quand elle se penche sur toi pour te dire : "Je t'aime de tout mon coeur même si ton pipi sent très fort".
Tu suces frénétiquemment ton pouce et je suis complètement dingue de cette petite bouille toute friponne que cela te donnes.
Tu sais patienter quand tu es fatigué et que tu as faim grâce à ce pouce salvateur devenu notre meilleur allié !
Tu me regardes avec imploration lorsque tu te trouves sous les mains fermes du kiné qui essaie d'éloigner de toi cette plaie de bronchiolite.
Tu grandis à vue d'oeil et me rends déjà nostalgique quand je vois un nourrisson.
Tu es doux, tendre, discret, facile.
Tu t'es adapté à nous à un tel point que je me demandes si tu n'y travaillais pas depuis plusieurs années déjà !