LA PEUR DE L’ACCOUCHEMENT
J'ai écrit ce billet, deux mois avant l'arrivée de la Plume et je m'aperçois avec amusement que mes craintes ne sont plus les mêmes aujourd'hui, heureusement d'ailleurs!
Je passe mon temps à harceler père formant par rapport à mes inquiétudes sur l’accouchement. Pour moi, l’un de nous deux, le bébé ou moi, ne survivra pas, c’est inéluctable !
Je ne sais pas pourquoi je pense de cette manière : ai-je été traumatisée par des faits divers, par de médiocres téléfilms narrant des histoires du siècle dernier ?
Ou simplement, je doute tellement sur ma capacité à accoucher que je pense que je ne serai pas à la hauteur pour donner la vie tout en conservant la mienne.
Alors évidemment tous les trois jours, je lui pose la question : « Si tu as un choix à faire entre moi et le bébé, tu choisis qui ? ». Choix cornélien, n’est-ce pas ?
Y’a-t-il des hommes pour choisir de faire naitre un orphelin de mère ?
Le père formant me rassure régulièrement à ce sujet, j’en profite d’ailleurs pour le remercier pour sa patience sans limites !